Afin de vous laisser entrevoir la complexité du sabre, cette partie va détailler la typographie du sabre en vous parlant:

• Des armes concernées par ces pages.
• Des pièces constituant un sabre.

Les Armes

• Tanto: Poignard dont la lame ne dépasse pas 30 cm.
• Katana: Dans le language courant, le terme "katana" désigne toutes les lames dont la longeur dépasse celle d'un poignard. Techniquement, on a séparé ces lames de manière plus précise.
• Wakizashi: Sabre court (Shoto) dont la lame ne dépasse pas 60 cm. "Wakizashi" signifie littéralement "porté au coté" et désigne l'arme complémentaire que l'on porte en plus de l'arme principale. Son utilisation commença à se développer vers l'ère Nambokusho et ne se démentit pas par la suite. Il arrive que ce type d'arme soit aussi apellées "ko-dachi" (petit tachi) ou "uchigatana" ("uchi"="frapper" qui est son utilisation principale).
• Tachi ou Katana: Sabre long (Daïto) dont la lame dépasse 60 cm. Il est souvent difficile de différencier un Tachi d'un Katana tant ils se ressemblent. A l'origine, le Tachi était une arme portée sur une armure, le tranchant vers le bas, tandis que le Katana, généralement moins long et moins courbe, était porté sur les vêtements (glissé dans la ceinture), tranchant vers le haut. C'est bien souvent grace aux fixations du fourreau, indiquant s'il doit être porté lame vers le haut ou vers le bas, que l'on parvient à les différencier rapidement. Pour compliquer la tâche, il faut savoir que d'anciens Samuraï, voulant garder leurs lames de Tachi, les firent parfois monter sur des montures de Katana. De plus, les cérémonies obligeant le port du Tachi, plusieurs Katana furent ainsi fixés sur des montures de Tachi. Pour s'y retrouver on décida que c'était la monture qui déterminait la nature de l'arme. Ainsi, une lame de Katana sur une monture de Tachi forment un Tachi, et inversement.

Ces deux armes, comme le Wakizashi, étaient portées sur le flanc gauche (comme nos épées occidentales), pour des raisons évidentes de dégainage.
• Daïsho: Signifie littéralement "long-court" et constitue l'ensemble formé d'un Katana et d'un Wakizashi. Après la chasse aux sabres (1588), durant laquelle Toyotomi Ideyoshi récuppéra tous les armes que possedaient les paysans, le port du Daïsho devint le privilège exclusif des Samuraï. Les personnes n'appartenant pas à cette classe ne possedaient le droit que de porter le sabre court.

Les différentes parties d'un sabre

• L'ensemble:
 
• Katana:

1. Kashira: Pommeau
2. Tsuka Ito: Tressage de la poignée
3. Fuchi: Virole
4. Tsuba: Garde
5. Koi Guchi: Virole
6. Kuri Gata: Pontet (pour passer la dragonne)
7. Sageo: Dragonne (cordon)
8. Kojiri: Embout
•  Tachi:

1. Kabuto Gane: Pommeau
2. Saru Te: Boucle métallique ("main de singe")
3. Fuchi: Virole
4. Tsuba: Garde
5. Koi Guchi: Virole
6. Obi Tori: Fixations pour la ceinture
7. Ashi Kanamono: Colliers
8. Ama Oi: Bandes métalliques
9. Sei: Anneaux métalliques
10. Ichizuki: Embout
11. Shiba Biki: Bandes métalliques

• La Lame:

 

Parties: Sori: Courbure de la lame. Nagasa: Lame (soie exclue). Nakago: Soie. O Mono Uchi: Partie tranchante (correspond environ aux trente premiers centimètres à partir de la pointe de la lame). Pièces Kissaki: Pointe du sabre. Boshi: Ligne de trempe située sur la pointe. Koshinogi: Arête transversale. Yokote: Arête horinzontale. Mitsu Gashira: Point d'intersection entre les arètes (Koshinogi, Yokote et Shinogi). Ha: Tranchant de la lame. Yakiba: Surface située entre l'arête verticale et le tranchant. Hamon: Ligne de trempe. Shinogi: Arête verticale. Mune: Dos de la lame. Shinogi-ji: Surface située entre l'arête verticale et le dos. Mune Maki: Coin arrière entre la lame et la soie. Ha Maki: Coin avant entre la lame et la soie. Mekugi Ana: Trou pour la fixation de la poignée (Tsuka). Yasurime: Traces de lime (pour indentification de l'école du forgeron). Mei: Signature du forgeron ou/et du propriétaire. Nakago Jiri: Extrémité de la soie.

• La Tsuka (poignée):
 

 
• Tsuba (Garde):
• Les gardes classiques: La plupart du temps, la Tsuba se présente sous la forme d'une plaque de métal, de quelques milimètres d'épaisseur, percée d'une ou plusieurs ouvertures, et dont la découpe extérieure peut prendre des formes très variées : circulaire, carrée, mokko, rectangulaire, ovale... Il existe également des gardes concaves (en forme de coupelle) mais ce style est assez peu répandu. Le nombre des ouvertures percés dans la Tsuba varie généralement, exception faite des ajouts décoratifs, de un à trois; ce sont :
• Le Nakago Ana : Trou central en forme de coin, permettant le passage de la soie de la lame (Nakago).
• Le Kotsuka Hitsu : Ouverture de formé ovoïde placée à côté de la précédente et servant à sortir le Kogatana sans avoir à dégainer le sabre.
• Le Kogaï Hitsu : Située de l'autre côté du Nakago Ana, cette ouverture présente couramment une forme trilobée et permet le passage du Kogaï tout en conservant le sabre dans son fourreau.
Le terme Ryo-Hitsu s'utilise pour désigner l'ensemble Kotsuka et Kogaï Hitsu.
Il convient de noter que, si l'ouverture centrale (Nakago Ana) est toujours présente, les deux autres ou tout simplement l'une d'elles) peuvent, soit ne pas exister, soit avoir été obturées par un apport de métal. Dans certaines gardes ouvragées, les Ryo-Hitsu ne prennent pas les formes indiquées plus haut, mais se trouvent totalement intégrées dans l'ajout même du décors.
Certaines Tsuba sont également percées dans leur partie inférieure, de deux petits orifices circulaires (plus rarement d'un seul), présentant fréquemment des diamètres différents et servant au passage d'un cordonnet appelé Ude-Nuki, d'où leur nom : Ude-Nuki-Ana. Ce cordonnet sert à assurer le sabre dans la main. Dans certains cas, notamment pour le Tachi, ce cordon est également fixé à l'extrémité de la Tsuba.
Pièce essentielle du sabre, la Tsuba, en raison de la très grande variété de formes et d'ornementations qu'elle présente, a depuis longtemps attiré les collectionneurs. Le très haut degré de raffinement rencontré sur certaines gardes s'explique par le rôle qu'elles ont à remplir. En plus de la protection de la main du combattant, la Tsuba indique également la classe sociale de son propriétaire. Plus la garde est ornée, plus la position sociale de son possesseur est importante. On monte d'ailleurs des gardes différentes sur un même sabre, selon que l'on va faire la guerre ou rendre visite au Daïmyo local. La Tsuba, ainsi que tous les autres composants du Koshirae, est en fait choisie selon une étiquette très précise.
L'ornementation principale de la Tsuba est bien sûr située sur la partie la plus visible quand la sabre est au fourreau : du côté de la Tsuka et vers l'extérieur du corps quand le sabre est porté. Les motifs décoratifs de la face Omote ("positif", cad la plus en vue) et Ura ("négatif", cad la plus discrète) peuvent être identiques ou complémentaire, et le centre de l'ornementation sera le plus souvent situé en bas à droite de la face Omote (si l'on place la pointe du Nakago Ana vers le haut pour une garde de Katana, et vers le bas pour une garde de Tachi).
• Les autres formes de gardes: Le nom Shitogi provient de celui d'un gâteau de riz autrefois préparé à l'occasion de certaines fêtes Shinto et dont la forme correspond à celle de ce type de garde. Quoique relativement épaissent, le Shitogi-Tsuba se révélèrent trop minces pour offrir une protection efficace au combattant. Il y fut donc adjoint par la suite deux boucles latérales, appelées Katsuragane, ce qui permit d'aboutir plus tard à la forme dite Aoi-Tsuba. La Shitogi-Tsuba s'inspire en fait des gardes d'épées chinoises très fréquemment taillées dans du jade.
• Kodoku (Montures Nobles):
• Menuki: Ce sont de petits ornements, placés de part et d'autre de la poignée (Tsuka), et maintenus en place par le tressage (Tsuka Ito). Leur origine remonte aux armes plus anciennes, sur lesquelles les extrémités des chevilles assurant la lame dans la poignée étaient renforcées par des pièces décoratives. En plus de leur rôle ornemental, les Menuki remplissent une fonction utilitaire en permettant une meilleure prise en main du sabre.

Leur aspect peut varier considérablement, allant du plus simple au plus raffiné. Certains Menuki sont de véritables bijoux. Ils sont souvent parfaitement identiques et, quand ce n'est pas le cas, la décoration de l'un est complémentaire de l'autre.
Si, sur certains sabres, le tressage de la poignée laisse apparaître la quasi totalié des Menuki, ceux-ci sont le plus souvent à demi-cachés ar la tresse.
Pour des armes ne présentant aucun tressage, les Menuki sont maintenus en place soit par de la colle, soit par des clous décorés ou dissimulés. On parle dans ce cas de Hanashi-Menuki (littéralement "Menuki libres").
• Kanagu (Autres Montures):
• Fuchi, Kashira: Ces deux pièces, placées à chaque extrémité de la poignée, servaient à l'origine uniquement à la renforcer. Avec le temps, elles furent de plus en plus décorées par les artisants qui s'attachèrent à les traiter en suite, le même motif, ou des sujets complémentaires, se retrouvant sur chacunes d'elles.Le décor du Fuchi, conçu pour être regardé avec la pointe du sabre dirigée vers le sol, est exécutée de telle sorte que la partie la plus importante soit située sur la face Omote de la Tsuka. Le motif du Kashira étant prévu pour être regardé avec le tranchant de l'arme tourné vers le ciel.

Le Fuchi se présente sous la forme dune virole de faible hauteur et de section ovale dont l'une des extrémités serait obturé par une partie métalique (Tenjo-Gane), elle-même percée d'une ouverture en forme de coin permettant le passage du Nakago.
La signature de l'artiste, si elle existe, se trouve le plus souvent sur le côté Omote de la face externe du Tenjo Gane. Elle apparaît plus rarement sur la partie visible du Fuchi.
Le Kashira reprend la même forme générale que le Fuchi, la différence principale se situant au niveau de la plque obturant son extrémité. Cette plaque ne présente aucune ouverure et peut être plus ou moins incurvée. De chaque côté du Kashira, il est aménagé une petite ouverture de forme ovale (ou Shitodome Ana) dans laquelle vient se loger un oeillet métallique (ou Shitodome), au travers duquel passe l'extrémité du tressage, qui maintient ainsi le Fuchi en place.
Lorsque la poignée de l'arme est dépourvue de tressage, le Kashira est fixé sur la Tsuka, au moyen de deux clous dont les têtes décorées couvrent les Shitodome Ana (qui, dans ce style de monture, sont dépourvues d'oeillets).
Comme pour les Menuki, la signature (qui ne se rencontre d'ailleurs qu'en de rares occasions), est gravée sur une plaquette métallique, elle-même soudée soit à l'intérieur (cas le plus fréquent), soit à l'extérieur du Kashira.
• Kabuto Gane: Bien que de forme sensiblement différente, le Kabuta Gane (littérallement "casque métallique") remplit la même fonction que le Kashira, mais se rencontre sur les sabres de type Tachi. Le Kabuto Gane présentent des ouvertures latérales, beaucoup plus importantes que les Shitodome Ana du Fuchi et qui laissent clairement apparaître la poignée, ainsi qu'une boucle métallique (Saru Te). Un cordonet de cuir, aux extrémités munies de glands métalliques, est généralement noué au Saru Te (litérallement "main de singe"), appelé aussi Musubi Gane ("noeud de métal").
• Uragawara: C'est une petite plaque, le plus souvent en métal ou en corne, placée, afin de la renforcer, à la base du logement du Kotsuka. Elle peut être simplement polie ou laquée ou très finement décorée.
• Habaki: D'une importance capitale, bien qu'assez rarement décoré, le Habaki se présente sous la forme d'un petit manchon métallique entourant les premiers centimètres de la lame, à laquelle il est d'ailleurs très précisément ajusté. Il remplit en fait un double rôle.

En premier lieu, il maintient la lame en place en évitant tout frottement du tranchant contre l'intérieur du fourreau, duquel il assure également l'étanchéité.
En second lieu, et c'est là son rôle primordial, il sert à répartir dans la totalité de la tsuka l'impact des chocs accusés par le sabre au cours des combats, évitant ainsi les contraintes trop fortes, au niveau du Mekugi-Ana principalement, suseptibles d'endommager l'arme.
Généralement en cuivre, le Habaki est très souvent traité en Neko-Gari; il peut également être doré ou argenté. Dans certains cas, il est orné du Mon familial et reçoit parfoit une décoration très brillante. On rencontre parfois des Habaki en fer, en métaux précieux, en ivoire et même en bois mais ces occurences sont assez peu fréquentes.
Certains Habaki sont munies de joues latérales très exactement ajustées et visant à les renforcer, onparle dans ce cas de Niju-Habaki. Ce dernier type de Habaki, de même que ceux décorés du Mon d'une grande famille, se trouve généralement associés à des lames de bonne qualité.
• Seppa: De chaque côté de la Tsuba se trouve une (ou parfois plusieurs) plaquette métallique de forme ovale, généralement en cuivre, parfois dorée ou argentée, et dont les dimensions et la forme correspondent à celles de la base du Fuchi. Jouant le rôle de cales d'épaisseur, ces plaquettes (ou Seppa), viennent prendre appui sur le Seppa-Daï (centre de la Tsuba) d'un côté et sur le Habaki ou le Fuchi de l'autre côté. Si leur nombre est supérieur à deux, les Seppa sont alors disposées par paires et par ordre de taille décroissante de la Tsuba vers le Fuchi ou le Habaki.
• Mekugi: Cette petite cheville, de forme léjèrement tronconique, généralement fichée de biais, sert à assurer la lame dans la tsuka. Le Mekugi est fréquement en bambou mais il existe également en métal, en corne, et même en ivoire. très souvent, le Mekugi débouche, du côté ura, au centre des losanges délimités pat le tressage; son autre extrémité se trouve dissimulé par le même tressage du côté omote.

• Le Fourreau:

Accessoires de fourreau:

• Kotsuka, Kogatana: Souvent sources de confusion, ces deux termes ne désignent pas exactement la même chose.

Kotsuka signifie littéralement "petite poignée" et s'applique au manche du petit couteau, lui même appelé Kogatana, que l'on trouve glissé dans le logement ménagé sur le côté de certains fourreaux.
Placé su la face Ura du fourreau, le Kogatana, même s'il se rencontre parfois sur le Katana, accompagne en fait beaucoup plus souvent les lames courtes de type Wakizashi ou Tanto.
La lame du Kogatana, mince et effilées, est du type Katakiriha (à un seul tranchant), et peut présenter une signature sur sa partie visible (elle se prolonge à l'intérieur du kotsuka par une petite soie dépourvue de tout système de fixation). Le plus souvent cependant les marquages rencontrés sur les lames des Kogatana ne sont que décoratifs ou font référence à des poèmes classiques du répertoire Japonais.
La signature se trouvera le plus fréquemment au revers ou  sur l'extrémité du Kotsuka. La forme la plus classique pour le Kotsuka est un rectangle d'environ dix centimètres de long et dont la largeur est généralement inférieure à un centimètre et demi. La variante la plus fréquente s'obtient en arrondissant l'extrémité du Kotsuka. Les premiers décors sont exécutés de façon à être vus horizontalement (tranchant de la lame tourné vers le haut). Il semble que le type vertical ne se développe qu'à partir du XVIIIème siècle, notament sous l'impulsion des ateliers de l'école Yokoya.
Alors que l'avers du Kotsuka peut présenter toutes les techniques décoratives précédemment énumérées, le revers est quand à lui généralement laissé uni ou traité en Neko-Gaki.
• Kogai: Il s'agit d'un autre type de batardeau, d'origine plus ancienne que le Kogatana, qui se rencontre sur la face Omote du fourreau et dont la décoration est généralement "en suite" avec celle du Kotsuka.

On a prêté à cet objet nombre d'utilisation allant du hâtelet au cure-oreilles en passant par le peigne et l'épingle à cheveux. il semble quà l'heure actuelle sa fonction première ne soit toujours pas connue avec certitude. Il s'agit en fait, tout comme le Kogatana, d'un objet utilitaire et à ce titre vraisemblablement utilisé de façons très différentes selon les besoin du moment.
Fabriqué d'une seule pièce de métal, le Kogai ne présente pas de tranchant et se termine par une pointe émoussée.
Le Wari-Kogai (ou Wari-Bashi) est une variante intéressante, et se présente sous la forme d'un Kogai qui aurait été coupé en deux suivant son axe longitudinal. Cette forme laisse supposer une utilisation comme baguettes pour la nourriture.
• Umabari: Littéralement "aiguille de cheval". Cet objet peut être, d'une certaine façon, considéré comme une variante du Kogatana. Moins fréquent que ce dernier, il se rencontre sur les sabres et couteaux fabriqués par les artistes de la province de Higo, et servait princpalement à éperonner les chevaux.

De dimensions voisines de celles du kogatana, l'Umabari est constitué d'un morceau d'acier d'un seul tenant, plus ou moins décoré au niveau du manche et dont la lame présente un double tranchant.
• Kanagu (Autres Montures):
• Kojiri, Ishi Dzuki: Cette pièce, qui  ne se rencontre pas systématiquement, sert à renforcer l'extrémité du fourreau. Sa forme et sa décoration correspondent souvent à celles du Kashira. Le Kojiri est assez peu courant sur les montures de Wakizashi, pour lesquels l'extrémité du fourreau est souvent simplement arrondie et laquée. Sur les sabres de type Tachi, le Kojiri est remplacé par le Ishi Dzuki, sorte de bande de métal appliquée sur l'extrémité du fourreau, repliée de chaque côté de celui-ci et maintenue en place par des anneaux métalliques (ou Seme). Si un seul anneau est utilisé, il prend alors le nom de Shiba Biki.
• Koi Guchi: C'est l'entourage placé à l'ouverture du fourreau. Le Koi Guchi peut se présenter sous la forme d'une virole métallique de section ovoïde et de faible hauteur. On parle dans ce cas de Kuchi Gane.
• Kuri Gata: Ce petit pontet, généralement en corne, fixé sur la face omote du fourreau à quelques centimètres du Koi Guchi, sert au passage de la Saego (dragone utilisée pour assurer le sabre dans la ceinture ou Obi). Les ouvertures du Kuri Gata sont fréquemment ornées d'oeillets en métal semblables dans leur forme aux Shitodome du Kashira.
• Sori Tsune (ou Origane): Il sagit d'un petit crochet, placé sur le fourreau, servant à prévenir tout glissement intempestif du fourreau dans la ceinture. Assez peu fréquent, il se retrouve surtout sur les Wakizashi.